« L’art de perdre » d’Alice Zeniter, petite fille d’ancien harki

Nous signalons à nos lecteurs la parution en août 2017 du livre d’Alice Zeniter L’Art de perdre, aux éditions Flammarion. Ci-dessous le lien vers le site algérien lematin.dz et la présentation par l’éditeur :

– Sur le site algérien lematin.dz :

« L’Art de perdre » d’Alice Zeniter : à la recherche d’un passé longtemps occulté

– La présentation de l’éditeur :

L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?
Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ».

Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne.

Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus depuis longtemps de l’Algérie de son enfance.

Comment faire ressurgir un pays du silence ?

Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l’Algérie, des générations successives d’une famille prisonnière d’un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d’être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.

Alice Zeniter est née en 1986. Elle a publié quatre romans, dont Sombre dimanche (Albin Michel, 2013) qui a reçu le prix du Livre Inter, le prix des lecteurs de l’Express et le prix de la Closerie des Lilas et Juste avant l’oubli (Flammarion, 2015), prix Renaudot des lycéens. Elle est dramaturge et metteuse en scène.

3 réflexions sur “« L’art de perdre » d’Alice Zeniter, petite fille d’ancien harki

  1. Bonjour je m Bonjour je m’appelle Kherfi Karim mon grand-père est à harkis et j’ai fait une demande de avoir les papiers ils m’ont refusé j’ai les preuves qu’il était en armée militaire mais quand même ils m’ont refusé ils m’ont demandé une attestation que puis-je faire s’il vous plaît vous pouvez me contacter je suis je suis le beau-frère de Karim vous

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  2. Mon père croyait avoir réglé la situation des harkis avec Robert Boulin, secrétaire d’état, dont il était le représentant à Marseille et après une rencontre avec le bachaggah Boualem. 55 ans après, rien ou presque !

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